mercredi 29 août 2012
mercredi 25 mai 2011
ASSAUT n° 63, 1er REGIMENT de TIRAILLEURS

Quelques photos de la remise de fourragère qui a eu lieu au Thillot le 26 mai.
dimanche 28 novembre 2010
Inauguration de la statue du maréchal de Lattre de Tassigny
mercredi 8 juillet 2009
Michael Jackson : make the world a better place
samedi 13 juin 2009
Pour Laura






mercredi 10 juin 2009
Premier article dans ASSAUT
Développer l'amitié franco-américaine et nos alliances avec les démocraties, c'est l'actualité de nos soldats et le transmettre au public est un de mes objectifs.
lundi 19 janvier 2009
The Pennsylvania State University

Le 22 février 1855, l’assemblée nationale de Pennsylvanie promulgue une loi qui créée la Farmers' High School of Pennsylvania qui s’installe au centre de l’Etat, sur des terres donnée

Des lois fédérales, appelées lois land-grant (dédiées à la terre), donnent des terres qui appartenaient à l’Etat fédéral à des établissements scolaires sélectionnés par chaque Etat pour développer des universités agricoles chargées d’offrir une formation supérieure pratique aux exploitants agricoles e

Au long du vingtième siècle d’autres programmes fédéraux su

Les équipes sportives de l’Université de l’Etat de Pennsylvanie font la fierté de l’université, elles défendent ses traditions, portent son esprit et sont un vecteur médiatique incomparable.
Pennsylvania State University est l’exemple type des universités américaines et à ce titre elle me fourni l’occasion d’expliquer le fonctionnement comptable d’une université, sachant qu’on retrouve le même modèle pour les musées, les orchestres, les

(1) Privé au sens américain. A Philadelphie, l’Université de Pennsylvanie a été fondée par Benjamin Franklin en 1750 sur fonds de donateurs privés avec une mission de service public. En effet aux Etats-Unis les dons à des organisations d’utilité publique sont déductibles à 100 % des impôts sur le revenu, chacun peut donc choisir à quoi sert l’argent public.
(2) La NASULGC.
(3) Lire à ce sujet l’excellent livre de Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Editions Gallimard, 2006. Il y traite de tout le domaine culturel aux Etats-Unis, et notamment des modes de financements si inhabituels pour des Français.
samedi 25 octobre 2008
John McCain héros de la guerre du Vietnam

John McCain était pilote de A-4 Skyhawk (bombardier) dans l’US Navy et participait à l’opération « Rolling Thunder », les bombardements stratégiques sur le Nord-Vietnam pour inciter celui-ci à renoncer à son aide au Vietcong, la guérilla communiste qui menait une guerre subversive au Sud. Il commença sur « tour of duty » au Vietnam en 1967, en juillet, il servait à bord du porte-avion Forrestal et a été au cœur du plus grave accident de l’US Navy, un incendie a failli faire couler le porte-avion. McCain se trouvait alors dans son avion armé et avec le plein sur le pont. Quand le A-4 s’est transformé en boule de feu, McCain a réussi à en sortir et à sauter plus loin où il a reçu des éclats lorsque les bombes de son Skyhawk ont explosées.
Mais ce n’était que le début des épreuves pour John McCain, le Forrestal n’étant plus opérationnel, ses pilotes volontaires rallièrent un autre porte-avion, l’Oriskany qui participait au bombardement d’Hanoï et dont les Squardons avaient subi de lourdes pertes. En effet Hanoï était alors protégée par des missiles SAM soviétiques et les avions de l’époques n’avaient pas de leurres et emportaient des bombes qu’il fallait larguer précisément sur l’objectif, quand celui-ci était un pont, comme dans le cas qui nous intéresse, cela équivalait à jouer à la roulette russe…
Le 26 octobre 1967, alors qu’il participait à sa 23ème mission de bombardement sur le Nord-Vietnam, son avion fut atteint par un missile qui détruisit son aile droite. Il s’éjecta et eut les deux bras et la jambe gauche fracturés lors de l’éjection. Prisonnier de guerre et fils de l’amiral commandant en chef de la marine pour le Pacifique, il eut un traitement « spécial » de la part des Vietnamiens qui essayèrent de l’utiliser, il fut maltraité et battu puis soigné, alternativement pour essayer de l’amadouer. Après cinq ans et demi passé dans les geôles nord-vietnamiennes sous un régime quasi-concentrationnaire, il est libéré le 14 mars 1973.Il garde à vie les marques des tortures et des mauvais traitements qu’il a subis.
Aujourd’hui il est l’un des hommes politiques américains qui a le mieux compris la guerre en Irak.
mardi 17 juin 2008
L’AEF pour « finir le job »

La participation des États-Unis pendant la Première Guerre mondiale est souvent mal connue et mal comprise en France. Lors du vote de la déclaration de guerre officielle, le 6 avril 1917, par le Congrès des États-Unis, ceux-ci sont déjà engagés aux côtés des démocraties et de nombreux citoyens américains combattent aux côtés de l'Entente.
Alors que le traité de Brest-Litovsk sur le Front de l'Est permit aux Empires centraux de concentrer leurs forces sur un seul front et de disposer d'une supériorité numérique temporaire grâce à laquelle ils purent lancer des offensives importantes en France au printemps 1918, l'arrivée de l'American Expeditionary Force (AEF) sur le terrain fut l'une des clés de la victoire de la Triple-Entente. Lors de l'armistice, le 11 novembre 1918, environ 2 millions de soldats américains étaient en France, dont 1 million déjà engagé dans les combats. Deux autres millions étaient aux États-Unis dans les camps d'entraînement. Les plans prévus par Foch, Pétain et Pershing pour 1919 prévoyaient l'engagement de 4,5 millions de soldats américains dans les offensives de la victoire qui les mèneraient au cœur de l'Allemagne.
En 1776, les Etats-Unis ont été créé avec la volonté de tourner le dos à la Vieille-Europe, à ses guerres, à sa misère et à son arbitraire. Pourtant en 1917 les Américains s’engagent dans la guerre au côté des démocraties, pour le triomphe du droit et de la liberté, « to help finish the job » selon une expression courante en Amérique. L’idée est en effet de faire de l’Europe un continent démocratique et pacifié, qui au coté de l’Amérique éclairera l’humanité vers un monde meilleur.
Dans le cadre de l’engagement américain sur le front français, l’interlocuteur de Pershing est le général Pétain. Commandant en chef les armées françaises du Nord et du Nord-Est. Pétain est l’homme qui a organisé la défense de Verdun, il connaît parfaitement ce secteur. Pour dégager Verdun et reprendre l’initiative il sait qu’il faut réduire le saillant de Saint-Mihiel et faire sauter le verrou allemand de l’Argonne. Il sait aussi, mieux que quiconque, que l’armée française est épuisée et qu’elle n’a plus les moyens humains et matériels de lancer ces offensives.
Pour les Américains ces offensives sont l’occasion de devenir les artisans de la victoire. Elles leurs offrent la possibilité de gagner leurs lettres de noblesse sur des champs de bataille parmi les plus célèbres de la guerre, où tellement de sang a déjà coulé sans réussir à percer les lignes allemandes.
Dès le mois de septembre 1914, les Allemands avaient cherchés à prendre Verdun en tenaille par le Sud, le saillant de Saint-Mihiel s’était ainsi formé. C’est là que se trouvent la fameuse Crête des Éparges et la Tranchée de Calonne. Les soldats français et allemands y ont connu l’enfer et l’absurdité d’une stratégie du XIXe siècle où on pense emporter la décision en envoyant à la mort un plus grand nombre d’hommes que l’adversaire. Le mépris de la vie humaine a atteint un degré inimaginable dans cette guerre industrielle. Les Américains vont montrer que leurs méthodes sont plus efficaces pour emporter la décision.
Après que la dernière grande offensive allemande ait, de mars à juillet 1918, cherché à percer le front en France, l'heure de la contre-attaque a sonné.
Celle-ci commence le 18 juillet, en direction de Fère-en-Tardenois : les alliés ont rassemblé 2’000 canons, toute l’aviation disponible et prés de 500 chars, réunis dans le plus grand secret au cœur de la forêt de Villers-Cotterêts. Totalement surpris, les Allemands refluent sous la pression. Une fois Château-Thierry reprise, la poussée devient générale et Ludendorff est contraint de revenir à son point de départ. Les Américains de Pershing apparaissent désormais en masse sur le front.
Le 8 août, 12 divisions britanniques et 15 françaises attaquent pour dégager la voie ferrée Paris-Amiens : les alliés progressent de 15 kilomètres et la panique s’empare des Allemands qui doivent retraiter en désordre. L’effet est catastrophique et Ludendorff, qui propose sa démission au Kaiser, parle de « jour de deuil de l’armée allemande », c'est la fin de l'espoir allemand d'une victoire.
Du 12 septembre 1918 au 15 septembre 1918, a lieu la première grande offensive des Américains
avec l'aide des Français. Elle a pour but la reprise du saillant de Saint-Mihiel, le site des Éparges est libéré, grâce à l’offensive de la Première armée américaine qui libère le saillant. Le 14 septembre 1918, les Américains sont à Fresnes-en-Woëvre : les Éparges ne sont plus aux mains des Allemands.
Dix jours plus tard, 500’000 Américains, 100’000 Français, 2’780 pièces d'artillerie, 380 chars et 840 avions s'engagent dans l'offensive Meuse-Argonne.
Malgré de lourdes pertes, du 26 septembre au 10 novembre la progression victorieuse rejette les Allemands au nord du département de la Meuse. Cet engagement massif des Américains, près d'un million passent en Meuse, accélère la fin de la guerre. Ici, ils livrent la première grande bataille hors de leur pays.
Pour les Américains la conclusion du conflit par le Traité de Versailles amène une amère désillusion. L'impression que les vainqueurs européens de la guerre ne partagent pas les idéaux américains conduit le Congrès à rejeter le Traité de Versailles et à refuser l'entrée des États-Unis à la Société des Nations.
Les États-Unis, et notamment le président Wilson, veulent construire une Europe démocratique qui respecte « le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » comme il l'indique dans son discours du 8 janvier 1918 où il présente en quatorze points son programme pour mettre fin à la Première Guerre mondiale et reconstruire l'Europe.
Malgré l'investissement massif des États-Unis, les Américains n'ont pas réalisé leur objectif. L'Europe pacifiée ne commencera à voir le jour qu’après la Deuxième Guerre mondiale avec l'OTAN et ne deviendra finalement une réalité qu’après la chute du mur de Berlin et la libération de l'Europe de l'Est. Il faudra encore que l'Amérique consente d'énormes sacrifices pour que le continent européen connaisse la démocratie et la paix. La réunification de l’Europe a lieu après la chute du mur de Berlin en 1989, 71 ans après l’armistice de 1918.
Le cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon, c'est celui où repose le plus grand nombre de militaires américains décédés en Europe au cours des deux guerres mondiales avec un total de 14 246 soldats enterrés dans cette nécropole.
Le monument de Montsec est érigé au sommet de la butte témoin qui domine le panorama des offensives menées par l'armée américaine sur le site de Saint-Mihiel (commune située à environ quinze kilomètres à l'ouest de Montsec) lors de la Première Guerre mondiale, du 12 au 15 septembre 1918 et du 9 au 11 novembre 1918.se veut aussi le symbole de la coopération entre armée française et américaine ayant permis la reconquête de Saint-Mihiel. Il a été érigé et est entretenu par l'American Battle Monuments Commission des États-Unis.